La relecture du billet précédent est l’occasion de revenir sur les moyens de production de reciproque en terme d’applications ou de logiciels, plutôt que de matériel.
Dès l’origine, nous avons orientés nos choix vers l’offre du logiciel libre. Les logiciels libre présentaient immédiatement un intérêt économique pour démarrer notre activité, et semblaient mieux adapté à la philosophie de notre activité : interopérables, disponibles, indépendants, sécurisés, disposant d’une grande communauté d’utilisateurs actifs. Nous avons pris le partie d’une immobilisation minimum dans une logique d’économie de moyens durable, de gain d’efficacité et d’innovation à faible coût.
Les logiciels libres et gratuits (Opensource)
Suite logicielle : traitement de texte, tableur, présentation | OpenOffice |
Navigateur Web | Firefox |
Serveur Web et base de données relationnelle | Apache, PHP, MySQL |
Antivirus | Avast! |
Système de publication de contenu (CMS) | WordPress |
Plateforme de gestion de projet collaborative | GPM |
Emails, agenda et communication | Google Apps, Skype |
Mindmapping | XMind |
GPM est un outil développé par reciproque, dédié à son activité. En savoir plus
Les logiciels commerciaux
Création graphique et vidéo | Adobe Creative Suite |
Architecture et construction assisté par ordinateur | AutoCAD |
Conception multimédia interactive | Flash MX PRO |
Gestion de projet | Microsoft Project et Basecamp |
Stockage et sauvegardes des données critiques | JungleDisk |
Gestion financière | BNC Express |
Il s’agit d’une vraie politique du logiciel. Mais nous mesurons la distance qu’il existe entre les logiciels de création et de fabrication numériques professionnels et les outils de partage et de support de l’information. Les premiers sont quasi-exclusivement commerciaux et risquent de l’être encore longtemps (quoi qu’on en dise, GIMP ne remplacera pas Photoshop demain).
Les logiciels de communication et de support (tirés en avant par le grand public et par les informaticiens) sont en revanche très efficaces, parfois meilleurs que les solutions commerciales dédiées, et ont créé un écosystème favorable à l’innovation et à la création numérique.
Comme un certain nombre d’entre vous s’en sont aperçu, les serveurs de Skype ont été indisponibles ces dernières 48h. Et ce n’est pas fini… Le pourquoi ? n’a pas beaucoup d’importance, mais ce gigantesque bug doit nous permettre de conserver un point de vue critique sur la politique de l’application distribuée. Pour nous, seul 10% de nos communications passent par Skype, mais pour certaines multinationales en Inde, c’est pratiquement 95%.
ZDNet considère Skype comme une ressource de base, comme l’eau courante, le téléphone, l’électricité, les routes. Skype? L’Internet, peut-être, mais pas Skype…