Beaucoup de définitions du web 2.0 ont circulées depuis l’invention du terme en 2004.
En gros, le web 2.0 est une architecture de site internet qui vise à collecter les effets de l’activité des utilisateurs pour améliorer celui-ci au fur et à mesure de l’augmentation du nombre d’utilisateurs.
Pourquoi est-ce une révolution ? Parce que ça nous a amené à valider que l’ensemble de liens qui pointent vers un site constitue un meilleur indicateur de l’importance de ce site que le contenu du site lui même (Cf. Google), parce que l’étude des goûts personnels d’une communauté permet d’assurer une plus grande diversité des produits dans un magasin (Cf. Amazon), parce que la réputation d’un vendeur se fait plus par ses clients que par ses prix (Cf. eBay), etc… Voilà maintenant que l’on découvre que chez Ikea comme sur Facebook,
c’est le client qui fait le travail. L’idée maîtresse consiste à penser que si vous donnez aux gens de bons outils, ils les utiliseront pour créer des choses merveilleuses, entre eux ou avec l’organisation qui sert de catalyseur.
Analyser le trafic des utilisateurs et modeler le site selon leurs activités et leurs attention au contenu constitue le backoffice et l’enjeu majeur de cette nouvelle architecture de projets. Elle est liée aux méthodes d’analyse de données et de dataminding. Elle génère déjà et elle va générer un énorme travail de créativité en programmation pour extraire du sens et de l’intelligence de cette activité humaine numérique.