Aujourd’hui, le multimédia a enfin trouvé sa place au musée : celle d’un outil comme les autres au service du projet culturel. Les musées souhaitent maintenant se donner de nouveaux moyens pour faciliter l’accès aux collections de part le monde, trouver des outils pérennes pour enrichir durablement l’espace numérique et favoriser les échanges entre les cultures.
Le musée doit mieux s’installer dans l’espace public numérique.
- La mission du musée ne doit pas s’arrêter à partager la documentation des ressources du musée, mais à favoriser la recherche, l’apprentissage, la connaissance, le questionnement. Le catalogue en ligne des oeuvres ne suffit plus : les collections sont visibles, mais pas nécessairement compréhensibles, recherchables, manipulables, remixables. On cherche encore l’équivalent de la révolution Wikipedia pour l’encyclopédie des savoirs ou des plateformes multimédia que sont devenues Flickr ou YouTube.
- Les oeuvres proviennent de communautés sources, certaines disparues, d’autres non. Le musée doit répondre à ces communautés, s’assurer du respect de la diversité des voix et des points de vue autour des oeuvres. Trop peu de musée font un effort en direction des souhaits d’émancipation et de collaboration des ses publics. On pense ici au développement des espace numérique de travail dans l’enseignement universitaire, par exemple.
- Il faut chercher le public hors des territoires habituels du musée. La démocratisation du savoir reste l’objectif fondateur de la politique culturelle. Il faut donc quitter les domaines et les publics connus, pour conquérir de nouveaux territoires. A quand le Louvre sur Skyblog ? 😉