C’est la thèse principale de Thomas Friedman, éditorialiste au New York Times. D’après lui, nous en sommes à la troisième étape de la mondialisation. La première a commencée en 1492 avec la découverte de l’Amérique: c’est celle des Etats. La deuxième au début du XIXe siècle: c’est celle des multinationales. Aujourd’hui, c’est celle menée par les individus.
Cette dernière étape a été rendue possible par la présence massive de l’ordinateur individuel, des téléphones portables, de l’Internet et de l’interopérabilité des protocoles d’enregistrement et de traitement des données. Cette révolution permet de s’affranchir des organisations verticales, où les ordres viennent du sommet, au profit d’organisations horizontales – où les mots clés sont connexion et collaboration.
Agir au coeur du système de production avec des outils numériques permet d’en retrouver la maîtrise.